Le fair-play consiste en une conduite honnête. Il est synonyme d'esprit sportif, de respect de l'adversaire, des règles du jeu, de l'arbitre, du public et de l'esprit du jeu. Il fait également appel à la loyauté, la maîtrise de soi et la dignité dans la victoire comme dans la défaite.
La notion de fair-play est née, au Moyen-Age, de l'union de deux monde bien opposés : la guerre et la courtoisie. On en observe les premières étapes entre des chevaliers. Cette notion se développe à partir du code de conduite que les chevaliers du Moyen-Âge devaient respecter :
a. ne jamais attaquer un ennemi désarmé ;
b. défendre les faibles et les innocents ;
c. être fidèle à Dieu, à son souverain, à son royaume ;
d. faire preuve d’autodiscipline, être courageux ;
e. être généreux, hospitalier envers les étrangers ;
f. avoir de bonnes manières; tenir parole.
Shakespeare est le premier à unir les deux mots : fair et play. Cette nouvelle volonté de diminuer, voire supprimer la trop grande agressivité entre deux adversaires va impressionner Pierre de Coubertin et il va s'y référer pour décrire l'olympisme.